Les inscriptions pour la 19ème édition du Concours international de céramique sont désormais closes. L’exposition des lauréat-e-s se tiendra en automne 2024 au Musée de Carouge.
Le thème choisi par la Ville de Carouge et marquant le 40ème anniversaire du Musée de Carouge est le suivant :
La fête
La fête est présente dans toutes les sociétés humaines, sous toutes les latitudes, hier comme aujourd’hui. Faite d’excès, de moment d’explosion et d’effervescence en opposition avec un quotidien le plus souvent monotone, elle rythme nos vies.
Collective ou privée, mondaine ou populaire, antique ou contemporaine, la fête offre un objet aux réflexions les plus diverses et aux formes nombreuses, tant par l’analyse de ses accessoires que des rites qui la constitue.
Le jury attribue les prix suivants dans le cadre du présent concours :
- le Prix de la Ville de Carouge, doté d’un montant de CHF 10’000.-;
- le Prix soutenu par la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique, d’un
montant de CHF 2’000.-; - le Prix soutenu par swissceramics, Association Céramique Suisse, d’un montant de
CHF 1’000.-.
Le délai de candidature est fixé au 1er mars 2024 à 23h59 (heure Suisse)
Les inscriptions se font en ligne en cliquant sur le lien suivant :
Informations et règlement du concours
Depuis 1987, la Ville de Carouge organise tous les deux ans un Concours international de céramique contemporaine. La prochaine édition aura lieu en automne 2024 et le thème sera communiqué en octobre 2023. Au fil des éditions, ce concours est devenu un rendez-vous important pour un nombre toujours plus conséquent d'artistes du monde entier. Il donne lieu à une exposition d’une durée de trois mois au Musée de Carouge ainsi qu’à une publication.
Parallèlement à ce concours, la Fondation Bruckner organise le Parcours Céramique Carougeois tous les deux ans et c’est alors toute la ville qui se met au diapason de la création céramique contemporaine, dont les inaugurations se font conjointement.
Le concours est ouvert à tous les artistes travaillant avec la céramique. Chaque candidat-e est amené-e à présenter une pièce ou une installation tout en respectant certains critères à découvrir dans le règlement accompagnant chaque édition. Un jury composé de personnalités du monde de l’art et de la céramique, ainsi que d'un-e représentant-e de l'Association céramique suisse et d'un-e représentant-e de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique, placé sous la présidence de la conseillère administrative de la Ville de Carouge en charge de la culture, est amené à examiner tous les dossiers et à sélectionner un certain nombre de candidat-e-s.
Le concours donne lieu à une exposition présentant toutes les pièces retenues par le jury qui, le jour du vernissage, attribue les trois différents prix.
Avec le soutien de la Fondation Alfred et Eugénie Baur, de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique et de swissceramics – Association Céramique Suisse.
Palmarès 2024: la fête
19ème Concours international de céramique
-> En savoir plus sur l'exposition
Un jury composé de six spécialistes de l’art et de la céramique* a analysé les 560 candidatures parvenues à l’issue de l’appel à candidature lancé en novembre 2023. Réuni une première fois en mai 2024, il a pu examiner les propositions, sur photo, pour en retenir une cinquantaine. C’est cette première sélection qui est présentée dans l’exposition au Musée de Carouge. Lors d’un second tour qui a eu lieu le 13 septembre, les trois prix à disposition ont été attribués en présence des œuvres, dont l’anonymat était toujours respecté. Le palmarès a été annoncé officiellement le 14 septembre à 10 heures lors de l’inauguration de l’exposition. Les lauréats sont Thimothée Humbert, Valdas Kurklietis et Stanislas Cornier. Leurs œuvres sont à découvrir parmi les 52 œuvres exposées du 14 septembre au 1er décembre au Musée de Carouge. Cette exposition haute en couleur sur le thème de la fête fait écho aux 40e anniversaire du Musée de Carouge et donne un aperçu singulier sur la création céramique contemporaine.
Le prix de la Ville de Carouge
Le prix de la Ville de Carouge, soutenu par la Fondation Alfred et Eugénie Baur, est attribué à Thimothée Humbert, né en 1979 à Paris (FR) et basé à Bonnieux en Provence (FR), pour sa pièce intitulée Karnaval. L’ensemble des membres du jury a été touché par la forte présence de cette œuvre qui propose une approche contemporaine de la fête et de ses divinités. Sa manufacture simple mais maîtrisée, ainsi que son décor très graphique et sa matérialité originale, en font une pièce à la fois étrange et attachante.
Le prix est doté d’un montant de 10'000 francs. À l’issue de l’exposition, la pièce rejoindra les collections du Musée de Carouge.
Karnaval, Thimothée Humbert
Le prix de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique
Le prix soutenu par la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique revient à Valdas Kurklietis pour sa pièce intitulée Dance. Né en 1975 en Lituanie, il vit à Stockholm en Suède. Le jury a été séduit par cette pièce chaleureuse qui, avec des moyens sobres, possède une grande force de figuration et de narration. Elle traduit de manière efficace une des caractéristiques propres à la fête, celle de nous rassembler.
Le prix est doté d’un montant de 2'000 francs.
Dance, Valdas Kurklietis
Le prix swissceramics
Enfin, le prix soutenu par swissceramics est octroyé à Stanislas Cornier pour sa pièce Gendrillon. Il vit à Suresnes, en France, pays dans lequel il est né en 1988. Derrière son style clinquant, cette œuvre au message subtil, profond et actuel a convaincu le jury. Derrière une grande maîtrise technique et la manipulation de nombreux savoir-faire, cette pièce aborde les folklores adolescents, les mythes urbains et revisite le conte de Cendrillon.
Le prix est doté d’un montant de 1'000 francs.
Gendrillon, Stanislas Cornier
* Composition du jury :
- Stéphanie Lammar, maire de la Ville de Carouge.
- Léandre Burkhard, représentant de swissceramics – Association Céramique Suisse, céramiste basé à Nyon (CH) et professeur au Centre d’Enseignement Professionnel de Vevey (CH).
- Florian Daguet-Bresson, fondateur de la Galerie Daguet-Bresson à Paris (FR), co-fondateur des expositions Ceramics Now et contributeur au magazine The world of Interiors.
- Isabelle Naef Galuba, représentante de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique, directrice du Musée de l’Ariana.
- Alexandra Nurock, artiste céramiste et co-coordinatrice de Art au Centre Genève.
- Laure Schwartz-Arenales, représentante de la Fondation Alfred et Eugénie Baur, présidente du jury et conservatrice des collections Baur.
Palmarès 2022 : Bling Bling?
18ème Concours international de céramique
-> En savoir plus sur l'exposition
Bling-Bling? C’est sur cette interrogation, sous forme d’onomatopée évoquant le bruit créé par le choc des chaînes en or, que se sont penché·es de nombreux·ses artistes dans le cadre du Concours international de céramique de la Ville de Carouge. Un jury composé d’expert·e·s* a analysé les 357 candidatures parvenues à l’issu de l’appel à projet lancé en novembre 2021. Réuni une première fois en mai 2022, il a pu examiner les propositions, sur photo, pour en retenir une cinquantaine. Lors d’un second tour, les 3 prix à disposition ont été attribués après réception des œuvres. Le palmarès a été annoncé officiellement le 17 septembre à 10h lors de l’inauguration de l’exposition. Les lauréats sont Mathieu Frossard, Sunbin Lim et Jessie Derogy.
Le prix de la Ville de Carouge
Le prix de la Ville de Carouge est attribué à Mathieu Frossard, né en 1987 à Metz et basé à Strasbourg en France pour sa pièce intitulée GIVE ME MORE. Ce mantra populaire, résumant bien l’état d’esprit général de notre époque contemporaine, est traduit sculpturalement par un assemblage décomplexé de références esthétiques, de formes et de matériaux, questionnant l’idée du « bon goût », de la beauté et de la fonction. Le jury a été touché par la subtilité du traitement des couleurs et des matières et par la maîtrise de la réalisation technique.
Give Me More, Mathieu Frossard
Le prix de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique
Le prix soutenu par la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique revient à Lim Sunbin pour sa pièce intitulée UHR. Né en 1981 en Corée du Sud, il vit à Wiesbaden en Allemagne. Il s’intéresse aux beautés imparfaites. Cela le conduit à décomposer la structure de ses œuvres pour les faire paraître endommagées. Le jury a été sensible à cette proposition poétique à la surface rugueuse et austère. L’objet flamboyant d’autrefois a disparu, comme rongé par le temps et les éléments, laissant place à une sculpture matérialisant le temps qui passe telle une vanité. Elle témoigne également de la vacuité de l’attachement aux choses matérielles, tout en faisant le lien avec les ruines et la misère que l’artiste a cotoyées dans son pays natal ravagé par la guerre.
Uhr, Sunbin Lim
Le prix swissceramics
Enfin, le prix soutenu par swissceramics est octroyé à Jessie Derogy pour sa pièce PHAOS. Elle est née en 1993 en France et vit à Limoges (FR). Cette œuvre audacieuse se distingue du climat global de l’exposition par sa rigueur. Ce chandelier à la forme complexe et technique est pourtant au service d’une fonction obsolète. Effectivement, afin de s’y adapter parfaitement, les bougies ont été moulées à même l’objet offrant à l’œuvre une sophistication éphémère et superficielle. L’objet utilitaire se transforme alors en une œuvre sculpturalement puissante se passant allégrement de décor exubérant.
Phaos, Jessie Derogy
* Composition du jury :
- Stéphanie Lammar, représentante de la Ville de Carouge, conseillère administrative déléguée aux affaires culturelles.
- Isabelle Naef Galuba, directrice du Musée de l’Ariana, représentante de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique.
- Joël Riff, commissaire d’exposition pour Moly-Sabata (résidence d’artiste à Sablons en France), contributeur pour de nombreuses publications dont la Revue de la Céramique et du Verre.
- Laurin Schaub, représentant de l’association Swissceramics – Association Céramique Suisse, céramiste et lauréat du prix de la Ville de Carouge en 2015.
- Laure Schwartz-Arenales, directrice des collections de la Fondation Baur, représentante de la Fondation Baur et présidente du jury.
- Karine Tissot, conseillère culturelle du Canton de Genève, fondatrice et ex-directrice du Centre d’art contemporain d’Yverdon et anciennement chargée de la culture au CHUV (Centre Hospitalier Universitaire Vaudois)
Palmarès 2019: Hortus - le jardin envahit la table
Un jury* s’est réuni en mai 2019, puis le 27 septembre dernier. Ils ont pu juger les propositions, d’abord sur photographie, puis sur pièces, mais toujours en respectant l’anonymat des candidats.
Cette année le jury a décidé d’attribuer le Prix de la Ville de Carouge à deux artistes. Le jury n’est, en effet, pas parvenu à départager les œuvres de ces deux candidats.
Prix de la Ville de Carouge, doté de 10'000.- francs
Le Prix de la Ville de Carouge est donc attribué à Denise Stangier-Remmert pour sa pièce intitulée « Botanten II ». En créant cette nouvelle espèce de végétaux, la céramiste propose des formes inédites. Le jury relève le travail chromatique, la subtilité du dégradé mais aussi la fonctionnalité des pièces.
Denise Stangier-Remmert, Botanten II, grès tourné et sculpté, barbotine et engobe. Cuisson à 1220°.
Longueur 47 cm ; largeur 16 cm ; hauteur 28 cm
Le Prix de la Ville de Carouge est aussi attribué à l’atelier Baptiste et Jaïna pour leur céramique intitulée « Lichen ». Le jury a particulièrement apprécié la rencontre entre la sérénité et la force qui cohabitent dans cette pièce. Les auteurs proposent une esthétique, une fluidité et un revêtement poudré qui ont séduit les membres du jury.
lAtelier Baptiste et Jaïna, Lichen, faïence chamottée coulée, prototype sculpté, engobe et couverte transparente mate par projection. Cuisson électrique à 1000° puis deux autres à 980°. Longueur 50 cm ; largeur 38.5 cm ; hauteur 9 cm
Prix soutenu par la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique, doté de 2'000.- francs
Le Prix soutenu par la Fondation Bruckner revient à Odile Levigoureux pour sa pièce « Le jardin de Jheronimus Bosch ». Ce prix récompense une œuvre exubérante, joyeuse et généreuse. La céramiste a su construire avec habileté une succession de plans et d’emboîtements ; un monde imaginaire dans lequel l’observateur peut se perdre.
Odile Levigoureux, Le jardin de Jheronimus Bosch, terre à brique rouge de Beauvais, émail, colorants et oxydes, miroir et feuilles d’or. Cuisson du biscuit à 800° et seconde cuisson à 1060°. Longueur 50 cm ; largeur 47 cm ; hauteur 44 cm.
Prix soutenu par swissceramics – Association Céramique Suisse, doté de 1'000.- francs
Le Prix soutenu par swissceramics – Association Céramique Suisse revient à Charlotte Bricault pour sa céramique intitulée « Champs sur table ». Le jury a choisi de récompenser ici un questionnement, une démarche cohérente et délicate autour du thème du jardin. La légèreté et le minimalisme ont su charmer, de même que la rencontre poétique entre le végétal et la porcelaine papier.
Charlotte Bricault, Champs sur table, porcelaine papier moulée et graines d’orge sauvage glanées. Cuisson à 1125°.
Longueur 29 cm ; largeur 18 cm ; hauteur 9 cm
* Composition du jury :
- Mme Laure Schwartz-Arenales, représentante de la Fondation Baur, directrice des collections Baur et présidente du jury
- Mme Mireille Excoffier, représentante de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique, céramiste et galeriste
- Mme Anja Seiler, représentante de l’association swissceramics – Association Céramique Suisse, céramiste et professeure
- Mme Monique Deul, directrice de la galerie Taste Contemporary
- Mme Stéphanie Lammar, représentante de la Ville de Carouge, conseillère administrative déléguée aux affaires culturelles
- Mme Anne Xiradakis, designer, céramiste et professeure
Palmarès 2017 : Le miroir céramique
16ème Concours international de céramique du 16.09 au 10.12.2017.
Le thème proposé était celui du miroir céramique. Le règlement précisait qu’il devait comporter une surface réfléchissante associée à un cadre et/ou à un support en céramique. Toutes les formes et les techniques étaient acceptées, mais le travail devait être réalisé majoritairement en céramique.
Cette manifestation biennale organisée depuis 1987, est devenu un rendez-vous important pour de nombreux artistes, tant en Europe que sur les autres continents. Les céramistes ont su se saisir de la liberté d’intentions et de formes qu’offre le thème de cette édition et nous présentent des miroirs poétiques, design ou magiques.
Le palmarès
Le Prix de la Ville de Carouge a été attribué à Morgane Paubert pour son miroir intitulé « Narcisse ». Le Prix de la Ville de Carouge a été aussi attribué à Andrea Viviani pour son miroir « Specchio convesso »
Le Prix de la Fondation Bruckner est revenu à Le Prix soutenu par la Fondation Bruckner revient à Zsiri Melinda Dempsey.
Le Prix Swissceramics a récompensé Anne Larouzé pour son miroir « Narcisse ».
Le palmarès 2017
Le Prix de la Ville de Carouge a été attribué à Morgane Paubert pour son miroir intitulé « Narcisse ». Le Prix de la Ville de Carouge a été aussi attribué à Andrea Viviani pour son miroir « Specchio convesso ».
Le Prix de la Fondation Bruckner est revenu à Le Prix soutenu par la Fondation Bruckner revient à Zsiri Melinda Dempsey.
Le Prix Swissceramics a récompensé Anne Larouzé pour son miroir « Narcisse ».
Palmarès 2015: La lampe céramique
15ème Concours international de céramique du 19.09 au 06.12.2015.
Le thème proposé était celui de la lampe céramique ; le règlement précisait qu’il devait s’agir d’un appareil d’éclairage fonctionnant à l’électricité, d’une taille maximale de 50 centimètres. Le type de lampe (lampe de plafond, applique murale, lampe sur pied, lampe de table ou de chevet, veilleuse, etc.) était laissé au choix des candidats. Si la lampe devait être majoritairement en céramique, il était possible cette année d’adjoindre d’autres matériaux, notamment pour le système d’éclairage, pour le système de suspension ou de fixation. Les collaborations entre plusieurs artistes étaient possibles : de nombreux collectifs regroupant céramiste et designer ont proposé des dossiers.
Historiquement, la céramique n’a jamais été un matériau de prédilection pour la confection de lampes, probablement pour des raisons pratiques (fragilité, difficulté d’exécution, etc.). Si l’on excepte les lampes à huile antiques, souvent réalisées en terre cuite, les pieds de lampe réalisés en faïence ou en porcelaine à l’époque moderne, ou encore les lithophanies en vogue au 19ème siècle, la céramique demeure marginale dans ce domaine. Ces dernières années, en revanche, il n’est pas rare de voir dans l’assortiment des producteurs de lampes des objets réalisés en céramique. Les designers et fabricants exploitent les possibilités offertes par ce matériau : résistance à la chaleur, translucidité, éclat et variété des couleurs, etc.
Le succès du Concours carougeois semble confirmer cette tendance puisque les organisateurs ont reçu près de 500 propositions provenant du monde entier. S’il ne constitue pas un record, le nombre de dossiers est tout à fait égal à celui de l’édition précédente de 2013, signe de l’intérêt constant suscité par le Concours international de céramique de Carouge.
Le palmarès
Le Prix de la Ville de Carouge a été attribué à Damian Fopp et Laurin Schaub pour leur lampe intitulée « Relief Lamp ».
Le Prix de la Fondation Bruckner est revenu à Sarah Jenkins pour sa lampe « Furrowed Dome ». Le Prix Swissceramics récompense le collectif Los Pecaros, composé de Mathieu Carera et Fabien Clerc, pour leur lampe.
Palmarès 2013: Le nain de jardin
14ème Concours international de céramique
14rd International ceramics competition
Remise du Prix de la Ville de Carouge, du Prix de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique (Carouge) et du Prix de l'Association Céramique Suisse (ACS). Voir résultats ci-dessous.
Thème:
Organisé chaque fois autour d’un sujet différent, ce Concours a proposé aux céramistes, cette année, le thème du nain de jardin, soit: une créature de petite taille, d'origine mythologique ou folklorique, destinée en principe à orner une pelouse ou une rocaille. Pour la première fois, les artistes ne devaient pas proposer un objet fonctionnel, dans la tradition de la production historique carougeoise, mais plutôt une petite sculpture figurative de 50 centimètres au maximum.
Un jury international s’est réuni en juin et il a jugé ces propositions sur dossier, de manière anonyme. Il a évalué les œuvres à partir de critères d’originalité, d’esthétique et de qualité du travail céramique. Une quarantaine de « nains de jardin » ont ainsi été sélectionnés et leurs auteurs ont été invités à envoyer leurs œuvres au musée de Carouge. Ce sont ces œuvres qui forment le cœur de l’exposition qui est proposée au public. L'édition 2013 du Concours international de céramique de Carouge est ainsi fidèle à sa réputation et propose des travaux de grande qualité.
Palmarès:
Le jury du 14e Concours international de céramique organisé par la Ville de Carouge, réuni le 27 septembre 2013 sous la présidence de Mme Monique Crick, représentant la Fondation Alfred et Eugénie Baur, a examiné de manière anonyme les pièces envoyées par les concurrents sélectionnés.
Il a attribué à la majorité des voix, après une discussion et des échanges fournis, les prix suivants.
Prix de la Ville de Carouge 2013:
Le Prix de la Ville de Carouge a été alloué à Brigitte IEMFRE, née en 1958, pour son nain de jardin intitulé "Prosper".
Le jury a apprécié dans cette œuvre, la lisibilité du sujet, l'équilibre de la forme, la subtilité du modelage particulièrement en accord avec le choix d'un émail clinquant.
Prix de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique:
Le Prix de la Fondation Bruckner récompense Sara DARIO, née en 1976, pour son nain de jardin intitulé "Il nano della Via Vecchia di Cardoso".
Le jury a particulièrement été sensible à la lecture décalée du thème du concours, à la qualité des images et à la référence au procédé traditionnel des lithophanies. Douceur et nostalgie ressortent de cette pièce.
Prix de Swissceramics:
Le Prix de Swissceramics est revenu à Miranda, née en 1959 pour son nain de Jardin intitulé "Le printemps se fait toujours attendre".
Le jury a aimé l'originalité du traitement du sujet, la qualité et la précision du modelage, ainsi que la poésie émanant de l'œuvre.
Palmarès 2011: La boîte
13ème Concours international de céramique
13rd International ceramics competition
Avec cette treizième édition, le Concours international de céramique de la Ville de Carouge a trouvé un rythme de croisière puisque ce ne sont pas moins de 795 dossiers provenant de 52 pays qui sont parvenus aux organisateurs, soit une participation pratiquement identique à celle du concours précédent, en 2009. Au fil des biennales, le Concours de Carouge s'est ainsi fait connaître dans le monde entier et il est devenu un rendez-vous important pour un nombre toujours plus conséquent d'artistes.
Une des particularités de ce concours est d'imposer un thème aux candidats. Dans le but de toucher un maximum d'artistes de cultures et d'origines différentes, les organisateurs ont proposé cette année un thème volontairement large: la boîte munie d'un couvercle. Comme pour les précédentes éditions, l'objet doit être fonctionnel, autre caractéristique du Concours visant à inscrire les créations contemporaines dans la longue histoire de la production d'objets en faïence fine ou en céramique à Carouge.
Cette sélection, on l'imagine n'a pas été aisée. La créativité, les aspects innovants ainsi que la fonctionnalité ont guidé les choix du jury. Au final, on est frappé par le foisonnement de recherches que mènent les céramistes contemporains tant au niveau de la forme que du décor. Si certains s'inscrivent clairement dans une tradition pour la renouveler, d'autres en revanche s'en libèrent complètement, parfois avec beaucoup d'humour, pour proposer des boîtes inattendues qui stimulent notre imagination. L'édition 2011 du Concours international de céramique de Carouge est ainsi fidèle à sa réputation et propose des travaux de grande qualité.
Palmarès:
Les Prix de la Ville de Carouge, de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique et de l'Association Céramique Suisse ont été attribués par le jury le 30 septembre et le palmarès a été proclammé le 1er octobre 2011 à 10 heures 30 au Musée de Carouge.
Le jury du 13e Concours international de céramique organisé par la Ville de Carouge, réuni le 30 septembre 2011 sous la présidence de Mme Monique Crick, représentant la Fondation Alfred et Eugénie Baur, a examiné de manière anonyme les pièces envoyées par les concurrents sélectionnés.
Il a attribué à la majorité des voix, après 3 tours de qualification et une discussion et des échanges fournis, les prix suivants:
Prix de la Ville de Carouge 2011:
Le Prix de la Ville de Carouge est allé à Lucy MORROW, née en 1969, pour sa boîte intitulée "Fit Box".
Le jury a apprécié l'originalité de la forme et son non-conformisme par rapport au thème de la boîte. La délicatesse de l'œuvre et du matériau utilisé contrastent avec la tension de la ligne. Le jury a également été sensible à la sobriété et la justesse du décor.
Prix de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique:
Le Prix de la Fondation Bruckner récompense Akashi MURAKAMI, né en 1971, pour sa boîte intitulée "Hopeful Box".
Le jury a été sensible à l'aspect sculptural de la pièce, au contraste des textures ainsi qu'à la perfection des finitions. Il a relevé l'équilibre plastique de la pièce et la poésie qui s'en dégage.
Prix de l’Association céramique suisse:
Le Prix de l’Association céramique suisse est revenu à Laure SULGER-LIBESSART, née en 197,1 pour sa boîte intitulée "Elea".
Le jury a aimé la perfection et la rigueur dans la réalisation de l'œuvre, la préciosité du décor et l'invitation au rêve qui en émane.
Palmarès 2009: La tasse et sa sous-tasse
Le thème proposé cette année, la tasse et sa sous-tasse, s’inscrit dans la tradition du Concours international de céramique de Carouge puisque, une fois de plus, les candidats ont dû en découdre avec un objet fonctionnel.
Le jury du Concours international de céramique de Carouge a été sensible à la qualité des réflexions et des réalisations des candidats, tant au niveau de la forme, du décor, mais également à un niveau plus fondamental puisque de nombreux candidats nous interrogent également sur nos habitudes, sur notre société, non sans humour parfois.
Le jury a pris le parti cette année de sélectionner deux catégories de dossiers: d'une part les dossiers qui répondent aux critères fixés par le concours et qui concourront pour l'obtention des différents prix et, d'autre part, un certain nombre de dossiers qui ne répondent pas aux critères mais qui offrent une réflexion intéressante sur le motif de la tasse; cette dernière catégorie, du fait de son inadéquation aux termes du règlement, n'entre pas en compte pour les prix. Ce sont donc 41 dossiers qui sont retenus pour le Concours et 18 dossiers qui sont en revanche hors concours. Les deux catégories sont clairement différenciées dans le catalogue ainsi que dans l’exposition.
Le concours est organisé avec le soutien de la Fondation Alfred et Eugénie Baur, de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique et de l'Association Céramique Suisse.
Palmarès
Résultats / Results
- Liste des candidats sélectionnés/ List of selected entries
Candidats sélectionnés pour le concours
Entries selected for the competiton:
Adeline Martine, Montpeyroux (France)
Baëcile Gabrielle, Neville (France)
Baker Claire, Corsham (Grande-Bretagne)
Basyazicioglu-Gezen Ayse, Paris (France)
Biehne Claudia, Leipzig (Allemagne)
Bocioc Viorica, Lugoj (Roumanie)
Bury Françoise, Peissant (Belgique)
Cautero Rosanna, Udine (Italie)
Cloud Patrice, Serris (France)
De Nigris Rita, Höhr-Grenzhausen (Allemagne)
Do Sun-mi, Seoul (Corée)
Eandrade Alfredo, Haedo, Buenos Aires (Argentine)
Eder-Eich Elke, Niederkassel (Allemagne)
Fauconnet Noémi Cerise, Genève (Suisse)
Ghezzi Ilaria, Zurich (Suisse)
Gioria Fabienne, Juriens (Suisse)
Groh Vladimir, Brno (République Tchèque)
Hillner Bergit, Zurich (Suisse)
Jacquart Sixtine, Ixelle (Belgique)
Jakimavicius Rytas, Vilnius (Lituanie)
Kozak Nadiya, Kyiv (Ukraine)
Lauckaite-Jakimavicienè Dalia, Vilnius (Lituanie)
Laugier Fanny, Poitiers (France)
Maire Sabrina, Daillens (Suisse)
Niederhauser Noémi, Lausanne (Suisse)
Nishida Yasuyo, Brno (République Tchèque)
Ritzi-Schauffelberger Kathrin, Kradolf (Suisse)
Romule Ilona, Riga (Lettonie)
Roud Stefania, Collombey (Suisse)
Roux Miranda, Genève (Suisse)
Schulte Kaat, Amsterdam (Pays-Bas)
Smaïli Virginie, Paris (France)
Storey Stef, Penrith-Cumbria (Grande-Bretagne)
Sturm Orsolya, Budapest (Hongrie)
Terrapon Leguizamon Patricia, Genève (Suisse)
Tsang Cheung shing, Hong Kong
Turcsanyi Judit, Budapest (Hongrie)
Van Hoey Ann, Mechelen (Belgique)
Vitrac Candy, Bruxelles (Belgique)
Vukicevic Velimir, Belgrade (Serbie)
Yovkova Ralitsa, Troyan (Bulgarie)
- Cadidats sélections dans la catégorie "hors-concours"/Entries selected but which will not qualify for the prizes
Adzinochanka Yauheni, Grodno (Bélarus)
Baumgartner Frank, Echandens (Suisse)
Benthen Rosemarie, Untertullnerbach (Autriche)
Brkic Iva, Belgrade (Serbie)
Dagens Bernadette, Lyon (France)
Deberly Anne, Paris (France)
Décaillet Sonja, Carouge (Suisse)
Even-Chen Simcha, Rehotov (Israël)
Gabriel Jacky, Carouge (Suisse)
Homère Philippe, Confignon (Suisse)
Johe Agela Anna, Karlsruhe (Allemagne)
Laleman Lut, Dendenmonde (Belgique)
O'Donovan Nuala, Cork (Irlande)
Pachon Rodriguez Martha, Fogano (Italie)
Rollond Tania, Colo Vale (Australie)
Studer Sandra, Berne (Suisse)
Tonnelier Sandrine, Charenton-Le-Pont (France)
Wood Claire, Holmfirth (Grande-Bretagne)
Yeung Jimmy Kwok-yin, Noisy Le Grand (France)
Palmarès 2007: Le Pichet
11ème Concours international de céramique - du 22 septembre au 11 novembre 2007
Pour sa 11ème biennale de céramique ce ne sont pas moins de 721 candidatures en provenance de 53 pays qui ont été examinées.
Un jury international a retenu 51 œuvres parmi lesquelles il a décerné le 22 septembre trois prix: le Prix de la Ville de Carouge, avec le soutien de la Fondation Alfred et Eugénie Baur, d'une valeur de 10 000 francs suisses, un prix offert par la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique d'une valeur de 2.000 francs, et un prix offert par l'Association céramique suisse d'une valeur de 1000 francs.
Lors de l'exposition qui s'est tenue au Musée de Carouge du 22 septembre au 11 novembre 2007, toutes les créations des candidats sélectionnés ont été exposées. Ces œuvres sont toutes reproduites dans le catalogue de l'exposition.
Le thème:
En 2007, le jugement a porté sur un pichet : récipient de petite taille, de terre ou de métal, de forme galbée avec taille, de terre ou de métal, de forme galbée avec un collet étroit où s'attache une anse, utilisé pour servir une boisson.
Le palmarès:
Le Prix de la Ville de Carouge a été décerné à Toshi TAKEUCHI (Japon) pour Pose, pièce jugée parfaite, équilibrée, avec une évidence de la forme, une justesse des éléments constitutifs, un décor qui tire parti des qualités de la terre et de la couverte. Le jury a également apprécié le traitement contemporain d'un objet traditionnel
Le Prix de la Fondation Bruckner a été décerné à Yauheni ADZINOCHANKA (Biélorussie) pour Winter Imagination, pièce chargée de poésie et d'un caractère féerique. Le jury a été convaincu par l'harmonie de la forme et la sophistication de la technique.
Le Prix de l’Association céramique suisse a été décerné à Fabienne GIORIA (Suisse) pour Pichet de table, une œuvre au décor très frais mis en abyme. Le jury a goûté le charme de la transformation d'un objet utilitaire en objet ludique fonctionnel.
Palmarès 2005: Le vase soliflore
10ème Concours international de céramique - du 24 septembre au 20 novembre 2005
Pour sa 10ème biennale de céramique ce ne sont pas moins de 1095 candidatures en provenance des cinq continents qui ont été examinées.
Un jury international a retenu 58 oeuvres originaires de 45 pays parmi lesquelles il a décerné le 24 septembre trois prix: le Prix de la Ville de Carouge, avec le soutien de la Fondation Alfred et Eugénie Baur, d'une valeur de 10 000 francs suisses, un prix offert par la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique d'une valeur de 2.000 francs, et un prix offert par l'Association céramique suisse d'une valeur de 1000 francs.
Lors de l'exposition qui s'est tenue au Musée de Carouge du 24 septembre au 20 novembre 2005, toutes les créations des candidats sélectionnés ont été exposées. Ces oeuvres sont toutes reproduites dans le catalogue de l'exposition.
Le thème:
Mieux peut-être que beaucoup d'autres formes d'expression artistique, la céramique est le creuset où se réalise l'alchimie d'un savoir immémorial et d'une esthétique en constante évolution, où s'interpellent, en un dialogue parfois surprenant mais toujours fructueux, le passé et le présent. Que de variations cette année sur le vase soliflore, qui permet de mettre en valeur une pâquerette ou un lys, une jacinthe ou une rose!
Le palmarès:
Prix de la Ville de Carouge 2005: Cornelia TRÖSCH (Suisse), Vase in der Vase
Prix de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique: Lea GEORG (Suisse), Soliflore
Prix de l'Association céramique suisse: Inke LERCH-BRODERSEN (Allemagne), Fruchtform
Palmarès 2003: La cuillère
9ème Concours international de céramique - du 20 septembre au 23 novembre 2003
Organisée pour la neuvième fois, la biennale a suscité l'envoi de 607 dossiers de 48 pays différents, provenant des cinq continents. Un jury international a sélectionné 53 oeuvres originaires de 21 pays parmi lesquelles il a décerné le 20 septembre trois prix: le Prix de la Ville de Carouge, d'une valeur de 10.000 francs, un prix offert par la Fondation Brückner pour la promotion de la céramique d'une valeur de 2.000 francs, et un prix offert par l'Association céramique suisse d'une valeur de 1.000 francs.
Lors de l'exposition qui s'est tenue au Musée de Carouge du 20 septembre au 23 novembre 2003, toutes les créations des candidats sélectionnés ont été exposées. Ces oeuvres sont toutes reproduites dans le catalogue de l'exposition.
Le thème:
Le thème proposé cette année est la cuillère céramique. La présidente du jury, Jeannine de Haller, a relevé combien la banalité de cet objet cache mal sa dimension symbolique: "La cuillère est l'instrument privilégié des échanges entre la personne et le monde extérieur. C'est par elle que chacun incorpore - met dans son corps - ce monde, pour en tirer à la fois énergie vitale et identité culturelle. [...]De nombreuses expressions populaires en témoignent: "ne pas y aller avec le dos de la cuillère" pour désigner la vivacité, la force ou la véhémence; "en deux coups de cuillère à pot", pour évoquer la rapidité, la détermination; "se serrer la cuillère", pour dire le salut, l'amitié " à ramasser à la petite cuillère" pour qualifier l'épuisement, la déprime; ou encore "être né avec une cuillère d'argent dans la bouche", pour dire la bonne fortune de quelqu'un; et enfin "jouer avec la cuillère du Diable" pour dire que l'on risque très gros. [...] On comprend alors que la cuillère ait souvent été comme détournée de son utilité immédiate pour servir d'image ou de support à d'innombrables créations artistiques, et s'échapper ainsi du quotidien pour rejoindre le sacré."
Le palmarès:
Prix de la Ville de Carouge 2003: Bei LI (République populaire de Chine), Dinner
Prix de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique: Patrice CLOUD (France), Eternel gourmand
Prix de l'Association céramique suisse: Anne TÜRN (Estonie), Spaghetty-catching Spoon
Le jury a souligné la difficulté inhérente au thème qui l'a obligé à choisir sans conviction parmi les pièces sélectionnées.
Palmarès 2001: Le bougeoir
8ème Concours international de céramique - du 22 septembre au 25 novembre 2001
Thème:
Le porteur de lumière
Pour sa 8e édition, le concours présente 50 chandeliers en céramique, sélectionnés parmi les oeuvres de 543 concurrents du monde entier. Un jury international a attribué trois prix: le Prix de la Ville de Carouge, d'une valeur de 10.000 francs suisses, un prix offert par la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique d'une valeur de 2.000 francs, et un prix offert par l'Association céramique suisse d'une valeur de 1.000 francs.
Lors de l'exposition qui s'est tenue au Musée de Carouge du 22 septembre au 25 novembre 2001, toutes les créations des candidats sélectionnés ont été exposées. Ces oeuvres sont toutes reproduites dans le catalogue de l'exposition.
Le thème:
Pour nos ancêtres, la bougie et son support étaient avant tout d'un objet utilitaire. Mais sa force éclairante ne pouvait échapper à une symbolisation.
Aujourd'hui la lueur d'une bougie revêt une autre dimension. Dans les fêtes, la lumière tamisée d'une bougie se prête mieux aux confidences qu'un tube néon. Quant à l'aspect religieux, le symbolisme s'est enrichi d'autres éléments innovateurs et mêmes contradictoires. La bougie représente la force divine qui vainc les ténèbres, mais aussi la fragilité de la vie et de la prière humaine que le moindre souffle peut éteindre. Elle demande donc protection.
C'est sur cet arrière-plan que les céramistes ont présenté le fruit de ce qu'un chandelier pouvait leur inspirer. Le résultat a été éclatant, ce d'autant plus que certaines créations reposaient manifestement sur des traditions culturelles fort éloignées des nôtres.
Le palmarès:
Prix de la Ville de Carouge 2001: Pauline WIERTZ (Pays-Bas), sans titre
Prix de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique: Jo JACOBS (Belgique), Lasting impression
Prix de l'Association céramique suisse: Toon THIJS (Belgique), Le porteur de lumière
Palmarès 1999: La théière
7ème Concours international de céramique - du 2 octobre au 5 décembre 1999
Parmi les 441 théières en provenance de 42 pays dont les photographies ont été soumises au jury de la 7e biennale internationale de céramique de Carouge, celles qui présentaient une recherche décorative ont été généralement préférées à celles qui privilégiaient la forme pure.
Le jury a été chargé de décerner pour 1999 trois prix: le Prix de la Ville de Carouge (d'une valeur de 7.500 francs), un Prix offert par l'Association des céramistes suisses, organe représentatif de la création céramique dans notre pays et un Prix offert par Betjeman and Barton, succursale carougeoise de la célèbre maison de thé fondée à Paris en 1919.
Lors de l'exposition qui s'est tenue au Musée de Carouge du 2 octobre au 5 décembre 1999, les 48 théières sélectionnées ont été exposées. Ces oeuvres sont toutes reproduites dans le catalogue de l'exposition.
Le thème:
Apparu en Chine il y a plus de deux mille ans, le thé deviendra un breuvage prisé sous la dynastie des Tang (618-907), lorsqu'il sera célébré par le poète Lu Yu (733-804) dans son œuvre Cha King. Dès lors, considéré plus comme un désaltérant agréable que comme une potion médicinale, le thé s'apprécie de plus en plus. Sous la dynastie des Ming (1368-1644), une petite révolution intervient dans la consommation du thé: on le prépare désormais en infusion, ce qui implique l'usage de la théière. Au Japon, il devient une boisson "philosophique" destinée à élever l'esprit et à favoriser la méditation zen. Un cérémonial accompagnera même sa consommation, codifié dès le XVIe siècle et encore pratiqué de nos jours.
Ce n'est qu'au début du XVIIe siècle que le thé arrive en Europe, dans les soutes des navires hollandais de la Compagnie des Indes orientales. La cour d'Angleterre puis celle du Roi Soleil sont conquises, et l'aristocratie en fait sa boisson favorite. Thomas Twining ouvre à Londres le premier salon de thé en 1706. Vers 1830, aux Indes, le général Llyod met la main sur les jardins de thé à Darjeeling et James Taylor installe un comptoir de thé à Ceylan. C'est l'époque où la duchesse de Bedford met à la mode l'afternoon-tea, petit rituel de la tasse de thé prise à cinq heures qui deviendra l'un des piliers de la vie quotidienne britannique.
Les premières théières parvenues en Europe au XVIIe siècle, importées de Chine, sont petites et de forme arrondie. Copiées, améliorées, elles deviennent toujours plus élégantes. Avec l'âge d'or du thé, au XIXe siècle, profitant de cet engouement, les manufactures anglaises se mettent à produire quantité de services à thé, bientôt suivies par toutes les manufactures européennes.
En cette fin de XXe siècle, le design a imposé aux théières un style plus dépouillé et l'usage de matières comme l'acier ou le verre. De leur côté, les céramistes débordent d'inventivité, et ils redoublent d'imagination pour décorer des œuvres dont la forme n'est pas figée.
Le palmarès:
Prix de la Ville de Carouge 1999: Maurizio FERRARI (Suisse), Théière
Prix de l'Association des céramistes suisses: Isidoro DAL COL (Italie), Théière
Prix Betjeman and Barton: Anita MILBRETA (Lettonie), Théière
Palmarès 1997: Le jeu d’échec
6ème Concours international de céramique - du 27 septembre au 23 novembre
Poursuivant sa politique d’encouragement en faveur de la céramique, la Ville de Carouge organise pour la sixième fois une biennale internationale de céramique. Après le plat décoré (1987), le bijou céramique (1989), le flacon céramique (1991), le cendrier (1993) et le Carreau (1995), le thème pour 1997 est le jeu d'échecs céramique. Il est doté du Prix de la Ville de Carouge, d’une valeur de 7.500 francs, et de prix offerts par la Papeterie Brachard, l’Association des céramistes suisses et le magasin Le Joueur. Le jury a retenu 38 envois parmi les 303 dossiers qui lui ont été soumis en provenance des cinq continents.
Lors de l'exposition qui s'est tenue au Musée de Carouge du 27 septembre au 23 novembre 1997, toutes les créations des candidats sélectionnés ont été exposées. Ces oeuvres sont toutes reproduites dans le catalogue de l'exposition.
Le thème:
Art de la guerre originaire de la Perse, du Moyen Age au XVIIIe siècle, les échecs, alors jeu de cour par excellence et apprécié pour ses qualités intellectuelles, sont l’apanage des milieux aristocratiques et du clergé. Une première démocratisation s'opère avec la Révolution française. Le jeu d'échecs se voit déplacé des intérieurs nobles dans les cafés des grandes villes où se rencontrent passionnés du jeu, écrivains, artistes et la nouvelle bourgeoisie. Des cafés aux clubs, le jeu d'échecs connaît au XIXe siècle un succès effervescent. Des associations voient rapidement le jour et les tournois d'échecs professionnels se succèdent à Londres, Paris, Zürich, Berlin et La Haye, devenus les centres principaux. Parmi les nombreux personnages qui ont contribué au développement du jeu sur le plan international, citons Howard Staunton (1810-1874), réputé pour ses activités d'écrivain et son journalisme engagé face aux échecs. Aussi les pièces d'échecs dites «Staunton» sont-elles devenues une norme dans les compétitions aujourd'hui.
Les pièces du jeu d'échecs connaissent à travers les siècles formes et matières diverses. Le nombre de pièces reste inchangé et l'échiquier, d'abord en soie, s'impose en bois dès son introduction en Europe par l'Espagne vers 1010. Les règles actuelles du jeu se définissent à la fin du XVe siècle. Selon leur destination sociale, les figures sont réalisées dans des matériaux nobles, tels les pierres précieuses, l'ivoire, le cristal de roche, l'ébène, le verre, la porcelaine, la faïence, et dans d'autres plus pauvres. Chaque époque apportant ses variations propres, on peut toutefois retenir deux tendances: depuis la fin du XVe siècle jusqu'au début du XXe siècle, les formes sont composées d'un socle et d'une tête symbolique ou, plus fantaisistes, elles adoptent une apparence humaine. Au XXe siècle le jeu d'échecs connaît un nouvel essor dans les années vingt et trente avec notamment de nouveaux projets conçus au Bauhaus qui influencent encore des réalisations contemporaines.
Notre siècle ne connaît pas moins d'artistes passionnés du jeu d'échecs. Pensons à Marcel Duchamp, grand joueur, dont les peintures ont pour thème favori les échecs et qui, de même que son ami Man Ray, conçut de nouveaux jeux. Max Ernst développa également une nouvelle série de figures.
De nos jours les créations autour du jeu d'échecs ne manquent pas d'originalité. Un examen des nombreux dossiers venus du monde entier pour ce concours l'atteste. De la figuration à l'abstraction, de la tradition à l'audace, de l'humour à l'ironie, les pièces du jeu d'échecs sont également des témoignages culturels et artistiques de notre temps.
Le palmarès:
Prix de la Ville de Carouge 1997:Byung Joo SUH (Corée), Cavalier, roi, pion
Prix de l'Association des céramistes suisses: Velimir VUKICEVIC (Serbie), Pion, roi, fou
Prix de la Papeterie Brachard:Ulrike STREMPEL (Allemagne), Pion, roi, reine
Prix du Magasin Le Joueur: Guus ZUIDERWIJK (Pays-Bas), Pion, roi, cavalier
Palmarès 1995: Le carreau
5ème Concours international de céramique
Organisée pour la cinquième fois, la biennale a suscité l'envoi de 197 dossiers de 18 pays différents, provenant des cinq continents. Un jury international a sélectionné 19 oeuvres parmi lesquelles il a décerné trois prix: le Prix de la Ville de Carouge, un prix offert par la Papeterie Brachard et un prix offert par l'Association des céramistes suisses.
Lors de l'exposition qui s'est tenue au Musée de Carouge du 31 août au 29 octobre 1995, toutes les créations des candidats sélectionnés ont été exposées. Ces oeuvres sont toutes reproduites dans le catalogue de l'exposition.
Le thème:
Pour sa cinquième biennale de céramique, la Ville de Carouge a retenu un thème de décor (la calligraphie) appliqué à un support (le carreau) fort répandu l'époque où la faïencerie de Carouge était à son apogée. En effet, de nombreux panneaux de céramique décorés sortirent de la manufacture carougeoise entre 1895 et le début de la première guerre mondiale, en particulier grâce au peintre Jules Chérelle (1860-1916), auteur de multiples panneaux ornés d'opulents bouquets de fleurs, qu'on trouve aussi bien à la devanture de magasins (graineterie au 86 de la rue Ancienne à Carouge) que dans les couloirs d'une école (groupe scolaire des Pervenches à Carouge).
De nos jours, le motif floral n'ayant plus guère la faveur des artistes céramistes, il nous a paru plus stimulant de proposer un décor qui permette l'expression de la créativité. La calligraphie, de l'Orient à l'Occident, a souvent été utilisée en céramique, et l'on se réjouira d'apprendre qu'elle a inspiré 197 artistes en provenance de 18 pays. Les membres du jury de ce concours ont eu à coeur de faire une sélection en toute impartialité. Ils n'ont finalement retenu que 19 pièces. D'aucuns jugeront ce choix sévère, mais le jury a souhaité donner ainsi un encouragement à l'originalité et à la qualité esthétique, tout en proposant une synthèse des tendances exprimées par les oeuvres qui lui ont été soumises.
Le palmarès:
Prix de la Ville de Carouge 1995:Roland SUMMER (Autriche), Nowhere/Now here
Prix de l'Association des céramistes suisses: Marie-José BLANQUET (Suisse), sans titre
Prix de la Papeterie BRACHARD: Bernadette BAUMGARTNER (Suisse), Liebesweisheit
Outre les trois prix officiels, le jury a souhaité récompenser deux oeuvre supplémentaires:
Mention du jury: Christina WIESE (Autriche)
Mention du jury: Danica ZBONTAS (Slovénie)